Aujourd'hui nous déjeûnâmes, la charmante Veronica et moi, chez I Golosi. Assis à côté du polémiste Eric Zemmour accompagné - dixit Veronica - d'une poulette, à qui le médiatique coquelet tentait de vanter entre risottos et tiramisus les qualités de "L'éternel mari" de Fiodor Dostoievski: il faut absolument que tu fonces acheter ça, sussurrait-il, c'est pas cher, c'est en livre de poche.
C'était amusant. Et ridicule aussi. Donc amusant.
J'ai déjà dit tout le bien que je pensais de cette table, et je suis navré de devoir reconnaître que ce déjeûner-là, en dépit d'une divine compagnie, ne cassa pas trois pattes à un canard. Nous trouvâmes les Linguine un peu fades, et le Parme un peu chiche. Même Francesco ne semblait pas dans son assiette. Bon.
Pas de quoi fouetter une chatte, comme se plairait à l'entendre dire Simone Veil, féministe de la toute première heure, qui déjeûnait également dans les lieux, mais à l'étage. Et c'est peut-être cela, malgré le sourire de Veronica, qui clocha ce mardi midi, à l'heure des cafés serrés. Simple sensation géographique. Celle d'être assis un peu trop près d'Eric, et beaucoup trop loin de Simone.
A quoi ça tient, la joie...
2.10.2010
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